9 oct. 2015

"Dans ma tête" - Arnaud Roussel




Chez : Editions Les Nouveaux Auteurs (2010)

Genre : Roman, Littérature moderne
Selon nous : A partir de 15 ans.

Résumé : " «Je m’appelle Alexandre. J’ai vingt-trois ans. Je suis ce que vous appelez un ʺlégumeʺ : à vos yeux je ne suis qu’un corps sans vie. Je ne peux pas communiquer avec vous, mais si je pouvais le faire vous seriez étonnés, car à l’intérieur de ma tête … je suis vivant ! Enfermé dans mon corps, ma vie monotone me semblait n’avoir aucun intérêt. Jusqu’à ce que j’arrive dans ce foyer… »

À travers son regard innocent, le personnage d'Alexandre se retrouve plongé au cœur d'un récit mêlant à la fois un imaginaire poétique et une réalité froide, brutale. La réalité d'un monde où nous jouons tous un rôle. Mais, comme Alexandre, nous sommes beaucoup plus que ce que nous paraissons être. Nous sommes tous cachés quelque part en nous, prêts à enlever notre masque à la face du monde et à montrer la part d'animalité ou d'humanité qui sommeille en nous. Puissiez-vous, en lisant l'histoire d'Alexandre, découvrir vous aussi celui qui se cache en vous."






MON AVIS


Amandine : ★★★★☆

Dans ma tête est un livre que j’ai trouvé  au rayon des « invendus », il m’a semblé que quelqu’un l’avait laissé de côté, déposé là sans faire attention et sans remords. Et pourtant…
C’est un livre magnifique. L’écriture d’Arnaud Roussel est légère, simple, sans fioritures mais terriblement efficace quand il s’agit de transmettre des émotions. Il écrit avec honnêteté, sans aller trop loin et c’est pour cela que l’on se sent si proche d’Alexandre, le narrateur.
Arnaud Roussel se glisse dans la peau d’une personne en situation de handicap avec réalisme et sensibilité.
A travers la vie d’Alexandre, il aborde un sujet difficile, encore méconnu et pourtant bien réel mais avec poésie.
J’ai été très prise dans ce roman, j’ai l’ai lu en quelques heures. A plusieurs reprises, il m’a fallu relever la tête pour souffler et reprendre mes esprits car Alexandre nous décrit des faits et des vérités inacceptables.
Dans ma tête est un plaidoyer important pour les personnes en situation de handicap, et un roman qui mérite une attention particulière.

"Le Mec de la Tombe d'à côté" - Katarina Mazetti



Chez Editions Babel (2013)
V.O : Grabben i graven bredvid (1998)
Genre : Romance, contemporain

Selon nous : A partir de 15 ans.

Résumé : "Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante. C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures."






MON AVIS

Amandine : ★★☆☆☆
Je me suis lancée dans cette lecture sans trop d’aprioris. Mais, bien que ce soit une lecture rapide et légère, je n’ai pas apprécié.

Désirée est bibliothécaire, elle aime la culture, l’Art dans toutes ses formes. Benny est fermier, solitaire et ne porte guère d’intérêt à autre chose que sa ferme.  Le fait que les deux personnages soient diamétralement opposés est intéressant, malgré tout, je trouve cela mal exploité ; Désirée et Benny n’évoluent pas. Sur la quatrième de couverture de mon livre, il est mentionné « Un roman d’amour insolite et optimiste qui bouscule les préjugés avec humour. » Néanmoins, à la fin du roman, les préjugés sont toujours présents et en rien bousculés.

Aussi, les personnages ne sont pas attachants. À aucun moment dans le livre j’ai ressenti une quelconque émotion vis-à-vis de leur parcours. Certaines situations m’ont laissé perplexe, l’ambiance du livre est particulière, voire désagréable. Pour ma part, c’est un roman qui ne véhicule pas grand-chose. La chute est, certes surprenante, ce qui est un point positif mais, pour être honnête, la fin du roman m’a dérangé. Et cela a renforcé mon sentiment de gêne lors de la lecture.
Le seul mot qui vient à l’esprit lorsque je pense à ce livre c’est « bizarre… »
Outre ces remarques, les visions de l’Amour sont relativement réalistes. Ce n’est pas un roman simplement « à l’eau de rose ». L’auteure nous fait comprendre que l’Amour est un sentiment complexe, parfois difficile à maîtriser et que l’issue n’est pas toujours positive.
Le Mec de la Tombe d’A Côté est le premier livre de Katarina Mazetti que je lis et malheureusement, sans doute le dernier.


5 oct. 2015

"Le Ver à Soie ; une enquête de Cormoran Strike" - Robert Galbraith (J.K. Rowling)




Chez Editions Grasset (2014)

V.O. : The Silkworm (2014)

Genre : Policier 

Selon nous :  A partir de 14 ans

Résumé : "Quand l'écrivain Owen Quine disparaît dans la nature, sa femme décide de faire appel au détective privé Cormoran Strike. Au début, pensant qu'il est simplement parti s'isoler quelques jours comme cela lui est déjà arrivé par le passé, elle ne demande à Strike qu'une seule chose : qu'il le retrouve et le lui ramène. Mais, sitôt lancée l'enquête, Strike comprend que la disparition de Quine est bien plus inquiétante que ne le suppose sa femme. 

Le romancier vient en effet d'achever un manuscrit dans lequel il dresse le portrait au vitriol de presque toutes ses connaissances. Si ce texte venait à être publié, il ruinerait des vies entières. Nombreux sont ceux qui préféreraient voir Quine réduit au silence. Lorsque ce dernier est retrouvé assassiné dans de mystérieuses circonstances, la course contre la montre est lancée. Pour mettre la main sur le meurtrier un tueur impitoyable, tel qu'il n'en a encore jamais rencontré dans sa carrière, Strike va devoir d'abord percer à jour ses motivations profondes."









MON AVIS 

Anaëlle :  ★★★☆☆

Le ver à soie est le deuxième roman de la saga "Détective Strike", après L'appel du Coucou. J'avais été très agréablement surprise par la découverte de ce premier tome, et j'espérais que ce deuxième volume soit à la hauteur ! Je ne fus pas déçue. 

J'ai retrouvé avec plaisir le Détective Strike, un ancien militaire unijambiste, et bien plus gentil que son air bourru le laisse paraître, ainsi que son assistante Robin. 

Pour moi qui ne recherche pas tellement l'action pure et dure dans un roman, cette enquête me convient à merveille. En effet, si vous souhaitez trouver des courses poursuites à perdre haleine, ou des moments d'angoisses intenses, passez votre chemin.

La véritable force de cette enquête réside dans la galerie de personnages complexes et très réalistes que nous propose l'auteur, qui a un véritable talent pour dresser des portraits psychologiques vraiment intéressant. 

J'ai pris un vrai plaisir à suivre la minutieuse enquête de Cormoran Strike, qui tente de démêler le vrai du faux parmi tous ces personnages. 

Je lis peu de romans policier, alors peut être que je ne suis pas habituée aux mécanismes de ces histoires, mais en ce qui me concerne, le mystère est resté entier jusqu'à la fin, et je ne me suis pas douté de l'identité du coupable avant que celle-ci ne soit révélée ! 

La longueur du roman ne m'a pas dérangée, car c'est vraiment une lecture que je qualifierai de "confortable". J'ai adoré retrouver le style d'écriture de J.K. Rowling, ainsi que l'ambiance si particulière des rues de Londres. 

4 oct. 2015

"Prince Captif ; l'Esclave" - C.S. PACAT



Chez  Editions Milady (Mai 2015)
V.O : Captif Prince
Genre : Fantasy; Romance
Selon nous : A partir de 16 ans.

Résumé : Damen est un héros pour son peuple et le légitime héritier du trône d'Akielos. Mais lorsque son demi-frère s’empare du pouvoir, Damen est capturé, dépouillé de son identité et offert comme esclave au prince d'un royaume ennemi.
Beau, manipulateur et létal, son nouveau maître, le prince Laurent, incarne ce qui se fait de pire à la cour de Vère. Mais dans la toile mortelle de la politique Vérétienne, les apparences sont trompeuses, et lorsque Damen se retrouve pris dans un jeu de pouvoir pour le trône, il doit s'allier à Laurent afin de survivre et sauver son royaume.
Sans jamais oublier une règle vitale : cacher sa véritable identité à tout prix. Car l'homme dont il a besoin est celui qui a le plus de raisons de le haïr...





NOS AVIS

Amandine : ★★★★☆
Prince Captif est un roman qu’Anaëlle m’a offert il y a quelques semaines ; elle voulait me faire partager et aimer sa nouvelle découverte. Objectifs atteints !
A mon sens, c’est le genre de livre que l’on ne lit pas tous les jours.
Tout d’abord, l’auteure a un talent incroyable pour poser le décor. Les descriptions sont riches et abondantes et nous dessinent un pays fait de dorures et de bâtiments grandioses.
Vère est une ville où règne une puissante perversion sexuelle. Les scènes qui se passent entre ses murs sont rudes sans pour autant être vulgaires.
Tout le livre est braqué vers des personnages essentiellement masculins. Les deux protagonistes, Laurent et Damen sont diamétralement opposés, malgré tout, le lecteur ressent leur attirance et leur désir refoulé. La tension est palpable du début à la fin !
Personnellement, j’ai trouvé le personnage de Laurent très élaboré, très profond. Fatalement, nos sentiments divergent ; le haïr ou l’adorer ?
C.S Pacat nous dresse un tableau surréaliste de la soumission et nous offre une fabuleuse rencontre avec le vice.
J’entamerai avec hâte la lecture du second tome.
A suivre …

Anaëlle : ★★★★★
J’ai entendu parlé de Prince Captif, tout à fait par hasard, dans une vidéo Booktube, sur la chaine de Nine. J’avais été attiré par le fait que le livre semblait combiner romance homosexuelle et véritable intrigue de fond. Je n’avais jamais lu de livres avec des protagonistes “gays” où l’homosexualité n’était pas le sujet principal du roman. Je trouvais intéressant l’idée que l’histoire d’amour soit posée dans un contexte complexe, avec une intrigue intéressante, plus ou moins extérieure à la romance.

Je n’avais pas d’attentes particulières, car je n’avais jamais entendu parler de C.S. PACAT, et cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu de romans avec des “Princes de” et des Royaumes, des épées, etc …

L’immersion dans l’univers du roman est immédiate. D’ailleurs, une carte des principaux royaumes est présente au début du livre, pour nous aider à mieux comprendre la géographie des lieux. On imagine sans peine la chaleur étouffantes des bains que prennent les Princes, le bruit des chaînes des esclaves sur le carrelage du Palais, les couleurs des robes des courtisants du Royaume de Vère, ou bien le dépaysement de Damen en plein coeur d’un royaume ennemi au sien. L’auteur n’a pas son pareil pour mettre en place les ambiances.

En ce qui concerne l’intrigue, ce tome 1 est plutôt un tome introductif. Il n’y pas vraiment d’action à proprement parler, hormis à la fin, où un élément déclencheur va introduire toute l’histoire du second tome. Cependant, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Cette mise en place est nécessaire pour comprendre les rouages complexes des complots de la Cour, des machinations Royales, et surtout pour découvrir et sonder les personnages principaux.

Damen est le personnage que l’on suit tout au long de l’aventure, et nous allons devoir apprendre avec lui à déchiffrer les comportements ambiguës des personnages qui évoluent à la cour de Vère. Et le second personnage principal, que Damen sera contraint de cotoyer n’est autre que Laurent, le Prince de Vère. Pour ma part, je suis tombée littéralement amoureuse de ce personnage. J’ai toujours eu un faible pour les blonds efféminés, aussi cruels qu’intelligents, et aussi beaux que complexes. Laurent est un personnage aux multiples facettes, et j’ai bon espoir qu’il cache une part meilleure de lui-même que celle qu’il veut bien montrer !

A la fin de ce premier tome, je n’ai pas pu m’empêcher d’entamer directement le second ! Je le recommande vivement.

"Le Prince de la Brume" - Carlos Ruiz Zafon




Chez POCKET (2011)
V.O : El Principe de la Niebla (1993)
Genre : Aventure; Fantastique; Littérature Jeunesse
Selon nous : A partir de 15 ans.

Résumé : « 1943. Menacée par la guerre, la famille Carmer gagne la côte anglaise et emménage dans une belle maison de station balnéaire. Mais un démon les y a précédés
Intrigués par l'histoire trouble de la maison et ses ombres rôdeuses, Max et Alicia, les enfants Carver, explorent les alentours : le jardin aux statues si expressives, l'épave du cargo échoué dans la baie...
De redoutables secrets les attendent. D'un Prince, surgi de la brume, la malédiction attend son accomplissement. »








MON AVIS

Amandine :  ★★★★★
Cela fait quelques années que j’ai lu cet ouvrage, mais je tenais absolument à le faire découvrir !
Pour ma part, Carlos Ruiz Zafón possède un talent incommensurable. Dès les premières lignes, je suis happée par son écriture et je m’agrippe aux pages afin de ne pas perdre un seul mot.
Dans Le Prince de la Brume, l’auteur nous tient en haleine en nous transmettant toutes les émotions possibles. En passant par l’amusement, la tendresse et la peur, Zafón nous emmène dans un univers fleurit de suspense et de mystère. Son style onirique nous oblige, avec une pointe d’appréhension mais avec délice, à nous retourner vers nos peurs et nos cauchemars d’enfants.
Tout au long du roman, les personnages traversent des épreuves inimaginables dans un monde pourtant semblable au nôtre, où la Seconde Guerre Mondiale fait rage. Mais dans un tel contexte, les ennemis sont-ils réellement ceux que l’on pense ?

"Le Soleil est pour toi" - Jandy Nelson

"Le soleil est pour toi" - 480 pages



Chez Gallimard ; dans la collection SCRIPTO (mars 2015)

V.O. : I'll Give You the Sun (septembre 2014)

Genre : Roman ; Littérature jeunesse ; Roman de société 

Selon nous : A partir de 13 ans 

Résumé : "Noah et Jude sont plus que frêre et soeur, ils sont jumeaux, fusionnels. Sous le ciel bleu de Californie, Noah, le solitaire, dessine constamment et tombe amoureux de Brian, le garçon magnétique qui habite à côté. Tandis que Jude, l'éxubérante, la casse-cou, est passionée par la sculpture. Mais aujourd'hui ils ont 16 ans et ne se parlent plus. Un événement dramatique les a anéantis et leurs chemins se sont séparés. Jusqu'à ce que Jude rencontre un beau garçon écorché et insaisissable, ainsi que son mentor, un célèbre sculpteur...Chacun des deux jumeaux doit retrouver la moitié de vérité qui lui manque."











MON AVIS

Anaëlle :  ★★★★★
Le premier mot qui me vient en penser à ce roman, c'est "tourbillon". Ce livre est un tourbillon de magie, de couleurs, d'éléments, et d'émotions. 

L'écriture de Jandy Nelson est à la fois très poétique, et prenante. L'auteur sait choisir les mots qui touchent, et j'ai trouvé que les phrases étaient de celles que l'on oublie pas de sitôt. Plusieurs fois dans ma lecture, je me suis surprise à m'arrêter, et à lever les yeux de mon livre pour mieux apprécier une de ces phrases si particulières. 

L'auteur alterne les chapitres du point de vue de Noah, et les chapitres du point de vue de Jude. Les chapitres racontés par Noah se déroulent l'année de leur quatorze ans, tandis que ceux racontés par Jude se déroulent l'année de leur dix-sept ans. 

Les deux personnages de Noah et Jude sont deux personnes très différentes l'une de l'autre, mais ils sont tous les deux des personnes atypiques, et surprenantes. On apprend à apprécier tantôt l'un, et tantôt l'autre. Ils ont chacun leur bons et leur mauvais côtés, se laissant parfois envahir par la jalousie qui s'immisce parfois dans les relations des frères et sœurs. 

Leur gémellité est très complexe, et très belle. Le lien qui les unit est très particulier, balançant entre haine et amour. 

Les personnages secondaires, comme celui du sculpteur, ou du garçon qui transporte des étoiles dans sa valise, sont également hauts en couleur, et décrits avec des mots justes, qui les rendent uniques.

La place donné à l'art dans ce roman ajoute au charme de l'histoire, c'était très agréable de percevoir certaines situations à travers le regard artistique de Noah ou Jude. 

De ce roman, je retiendrai surtout l'importance de ne pas s'oublier, et de ne pas avoir peur d'aimer qui on aime. 

3 oct. 2015

"La Vie est Facile, Ne T’inquiète Pas", Agnès Martin Lugan




Chez Michel Lafon (2015)

Genre : Roman, Roman d’amour, Drame
Selon nous : A partir de 15 ans

Résumé : "Alors que j'étais inconsolable, il m'avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J'avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J'étais prête à m'ouvrir aux autres."

Depuis un an que Diane est rentrée d'Irlande, elle a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l'aide de Félix, elle s'est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire.
C'est là, aux "Gens heureux lisent et boivent du café", son havre de paix, qu'elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et surtout il comprend son refus d'être mère à nouveau. Car Diane sait qu'elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.
Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s'effondrer les unes après les autres.
Aura-t-elle le courage d'affronter un autre chemin ?








MON AVIS


Amandine : ★★★★☆
J’ai lu il y a quelques années Les Gens Heureux lisent et boivent du café d’Agnès Martin-Lugand. La Vie est facile, Ne t’inquiète pas en est la suite. J’ai longuement hésité à me procurer ce deuxième volet car  je ne suis pas adepte des « suites improvisées ». Ayant beaucoup apprécié le premier livre, j’avais peur d’être déçue.
Néanmoins, nous retrouvons avec plaisir une nouvelle Diane, plus forte, plus déterminée et encore plus attachante. Tous les « anciens » personnages sont présents et cela  donne le sentiment de retrouver de vieux amis.
C’est une lecture légère et agréable et qui  pourtant nous assaille de souvenirs douloureux, comme la perte d’un être cher. Nous pouvons facilement nous identifier à chaque personnage car eux aussi traversent les aléas de la vie.
A travers le parcours de Diana, l’auteure exprime avec finesse l’amour et la persévérance d’une mère. Et elle nous prouve que la volonté de s’en sortir est plus puissante que tout.
Malgré tout, il y a quelques points négatifs, comme les répétitions de certains gestes ou encore l’utilisation d’un vocabulaire trop « moderne ». Mais cela n’entrave en rien la sympathie du livre.
La Vie est facile ne t’inquiète pas est une belle histoire d’amour et une preuve que la Famille est une énergie nécessaire à toutes et à tous.
Au final, c’est un roman que je conseille !