15 févr. 2016

"Ses Griffes et ses Crocs", Mathieu Robin


Chez  ACTES SUD Junior (2015)

Genre : Littérature Jeunesse, Fantastique

Selon nous : A partir de 13 ans

Résumé : «  Quand Marcus et sa famille partent en vacances dans un chalet perdu en pleine montagne, le jeune garçon de Portland a tout de suite un mauvais pressentiment. Le danger est là, tout proche, dans cette nature hostile et mystérieuse. Est-ce encore une de ses nombreuses peurs obsessionnelles qui le rongent ? Ou cette Montagne Noire abrite-t-elle réellement un terrible secret ? »




















MON AVIS: 

                                                                          

Amandine★★★★★

La première raison qui m'a amené à me procurer ce livre est la couverture; je la trouve superbe ! Puis, le résumé, teinté de mystère, a fini par me convaincre.

Dès le prologue, j'ai été très intriguée par le personnage principal, Marcus. C'est un petit garçon attachant mais très particulier. Très rapidement, il m'a entraîné dans ses angoisses et ses lubies.

L'auteur, Mathieu Robin, nous offre une image et un portrait très psychologique des autres personnages, il nous livre leurs secrets et leurs craintes. C'est ainsi que j'ai appris à apprécier Lia, la grand sœur de Marcus. 

L'atmosphère pensante du roman est un réel contraste avec la douceur et les couleurs placides de la couverture. De ce fait, je ne m'attendais absolument pas à découvrir un livre si inquiétant
Des éléments surnaturels et profondément intrigants apparaissent, et cela a eu pour but de renforcer mon intérêt. J'avais atteint plus de la moitié du roman et je ne savais toujours pas où l'auteur désirait m'emmener. Le rythme du roman  renforce  davantage le mystère des éléments inexplicables dont sont témoins les enfants séjournant au pied de la montagne. 

J'ai lu ce livre le soir, et je n'étais franchement pas rassurée, tant les images s'enchaînaient parfaitement dans mon imagination. J'ai dévoré ce roman d'une traite ... Je l'avais commencé et je devais le finir ! 
Le cauchemar et l'angoisse m'a tenu en haleine jusqu'aux dernières pages et lorsque la vérité a éclaté, j'ai laissé échapper un soupir de soulagement. 

Marcus entrechoque ses angoisses avec une vieille légende amérindienne, et c'est trouvé cela terriblement captivant. 

Ses Griffes et ses Crocs est un roman qui mélange légende, réalité et drame. 

C'est un livre que je conseille vivement pour les amateurs de sensations fortes ! 


14 févr. 2016

"La Face cachée de Margo", John Green.


Chez Gallimard ; dans la collection SCRIPTO (2014)
Titre Version Originale : Paper Towns
Genre : Jeunesse, Aventure, Suspense.
Selon nous : A partir de 13 ans.

Résumé : Margo Roth Speigelman, le nom aux six syllabes qui fait fantasmer Quentin depuis toujours. Alors forcément, quand elle s'introduit dans sa chambre, une nuit, par la fenêtre ouverte, pour l'entraîner dans une expédition vengeresse, il la suit.
Mais au lendemain de leur folle nuit blanche, Margo n'apparaît pas au lycée, elle a disparu. Quentin saura-t-il décrypter les indices qu'elle lui a laissés pour la retrouver ? Plus il s'en rapproche, plus Margo semble lui échapper...














MON AVIS : 

Amandine★★★★★

La Face cachée de Margo est le troisième roman de John Green que je lis, l'année dernière j'ai découvert Qui es-tu Alaska ?, Will&Will (tu peux consulter notre chronique commune ) ainsi que Flocons d'amour, ces derniers co-écrit avec d'autres auteurs. Et j'avais adoré ! C'est donc avec enthousiasme que j'ai débuté ma lecture.

Dès les premières lignes, j'ai trouvé Quentin, le personnage principal, très sympathique et attachant. Aussi, j'ai beaucoup apprécié ses amis, Radar et Ben, qui apportaient beaucoup de légèreté dans le roman. Leur présence est importante, elle semble montrer à quel point l'amitié peut être intarissable.
Margo est typiquement le genre de personnage qui me plaît; jeune fille audacieuse, mystérieuse légèrement arrogante mais empreinte d'une certaine sensibilité.

Dans ce roman, j'ai retrouvé une des particularités des livres de John Green ; l'humour. Énormément de répliques m'ont fait rire ! Essentiellement celles de Ben.

Dès le deuxième chapitre, Margo me paraît complètement déjantée, ce qui est pour moi vraiment positif !

L'admiration que Quentin lui témoigne est saisissante, et au début j'ai presque trouvé cela embarrassant. Mais après réflexion... l'Amour n'a pas de limites ! Quentin se retrouve embarqué dans de multiples périples, et tout comme lui, j'ai eu du mal à décrocher. Margo exerce un réel pouvoir sur nous !

L'ambiance est agréable, mais la tension est palpable. J'ai ressenti les moindres émotions de Quentin; j'ai ri et j'ai eu peur en même temps que lui. Et j'ai également partagé ses angoisses. 

Au fil des pages le titre du livre prend sens; peu à peu, le lecteur découvre des bribes d'une "autre" Margo. 
Vers la fin du roman, mon cœur battait la chamade, j'avais hâte d'en finir tellement j'étais impatiente de connaître la fin !

Néanmoins, même après ce parcours d'environ quatre cent pages, Margo m'est toujours aussi mystérieuse et incompréhensible. Elle demeure un personnage extrêmement compliqué. 

John Green a lui aussi son talent inchangeable ; nous faire revivre des souvenirs et des émotions de l'adolescence et mettre des mots justes sur des choses, qu'à l'époque nous n'avons pas su expliquer. Ses livres nous donnent envie de vivre, de profiter et d'être jeune, encore et encore. Et c'est cela les rend totalement addictifs !

Il ne me reste plus que Le Théorème des Katerine à découvrir, après je croiserai les doigts pour que John Green me surprenne à nouveau ! 

10 févr. 2016

"Prince Captif, 2.Le Guerrier" - C.S PACAT


Chez  Editions Milady (2015)
V.O : Captif Prince
Genre : Fantasy; Romance
Selon nous : Pour Public Averti
Résumé : "Alors que leurs royaumes sont sur le point d’entrer en guerre, Damen et son nouveau maître, le prince Laurent, doivent échanger les intrigues de palais contre la violence ouverte des champs de bataille. Contraint de dissimuler son identité, Damen est de plus en plus attiré par le dangereux et charismatique Laurent. Mais alors que la fragile confiance entre les deux hommes se renforce, les secrets de leurs passés risquent leur porter un coup fatal…"












NOS AVIS : 


Anaëlle: ★★★★
Cette lecture est pour moi une re-lecture. J'avais déjà lu le tome 2 de Prince Captif l'année dernière, tout de suite après avoir lu le premier volume, et je dois dire que l'amour que je porte à ce roman est inchangé. Je pense pouvoir dire qu'il est un de mes livres préférés.

C'est très bizarre, mais j'ai un mal fou à me lancer dans la rédaction d'une chronique, ou dans la présentation d'un avis objectif, tant l'impact de cette histoire est grand pour moi ! Mais je vais tenter de faire au mieux : j'ai conscience que certaines personnes ne s'attacheront pas à Laurent, le Prince de Vère, beaucoup trop agressif et prétentieux ( cf ; se reporter à mon obsession pour les blonds désagréables) ou même à Damen, je sais que beaucoup n’adhéreront pas à l'ambiance de cette histoire, souvent jugée trop perverse et dérangeante, et je sais que beaucoup auront du mal à accrocher à l'intrigue, parfois très alambiquée. 

Mais avec moi, ça fonctionne complètement. Dans ce deuxième volume, on retrouve Laurent et Damen, à travers la traversée du Royaume de Vère. Je me laisse complètement porter par les intrigues, les complots, les manœuvres de guerre, les batailles. Je suis séduite encore et encore par les répliques, parfois drôles, parfois percutantes, parfois déchirantes, parfois tendres. J'aime la complexité avec laquelle Laurent s'exprime, et la simplicité avec Damen lui réponds. 

C'est un roman qui me coupe le souffle, et qui met mes nerfs à rude épreuve. C'est dans ce second tome que la nature et la personnalité des personnages se complexifient et se dévoilent, à mesure que progresse leur relation. Cette relation est à mon sens très éprouvante, très compliquée, mais très vraie. Les choses se développent avec lenteur, et prudence, rendant leur histoire tout à faire crédible, malgré leurs personnalités diamétralement opposées.
Je suis sans cesse surprise par les révélations, et par les tournures que prennent les choses : peut être que c'est moi qui suis trop naïve, mais je ne voyais jamais les choses arriver. 

Je trouve que l'auteur a une façon d'écrire très juste, qui donne une grande profondeur à certaines scènes qui pourraient être banales, écrites autrement. Mais elle sait choisir les mots qui nous font nous attarder sur les détails qui vont rendre les choses importantes.

Si je devais donner un conseil, ce serez : Lisez le, de toute urgence, mais tachez d'avoir le cœur bien accroché. J'espère sincèrement que le tome 3 (qui paraîtra en avril) ne me brisera pas le cœur !

Amandine : ★★★★★

Je me suis lancée dans la lecture de ce deuxième volume avec beaucoup d’appréhension et de hâte. Anaëlle l’a lu avant moi ainsi, elle a  partagé avec moi ses nombreuses ascensions émotionnelles. Mais, aujourd’hui, je comprends !
Lecteurs, lectrices, si vous êtes aussi tombés sous le charme de cette saga, pour ce second volet ; préparez-vous à toutes sortes d’émotions !

J’ai très vite retrouvé l’univers du premier tome, j’ai eu l’impression de n’avoir jamais quitté les personnages. De ce fait, j’ai été happée dès les premières lignes.
Au début de  l’ouvrage, la tension entre Laurent et Damen est toujours aussi palpable, mais au cours de ma lecture, j’ai eu le sentiment que leur relation allait évoluer.

Laurent n’a pas changé, il est subtil et mystérieux, audacieux, profondément désagréable mais terriblement attachant, captivant et raffiné. Mes sentiments envers lui ont totalement été bousculés. Laurent est un personnage qui nous marque au fer rouge !

Je découvre Damen sous un nouvel angle. Plusieurs fois je me suis répétée « il est inconscient, il est inconscient » ; Damen tente de raisonner Laurent, il n’a pas peur de lui, il lui fait confiance, il lui dit des choses que personne d’autre n’oserait. Et surtout, c’est grâce à Damen que l’impétueux prince va se dévoiler.

Les tensions sexuelles entre eux sont encore renforcées. J’adore le jeu de regards et de séduction, conscients ou non qui se créent par moments.
Précédemment, j’évoquais les ascensions émotionnelles … Ce livre m’a fait rire, m’a presque fais pleurer, j’ai parfois cessé de respirer, j’ai dû le refermer plusieurs secondes pour me ressaisir, surtout vers la fin.
L’auteur a un talent incroyable, ses mots nous accrochent et nous happent. Les personnages prennent vie et nous emportent dans leurs intrigues.

L’attente va être longue jusqu’à la sortie du troisième tome… En attendant, j’imagine quelle fin C.S PACAT nous réserve, je garde espoir, même si certaines choses me semblent inévitables !

Prince Captif est pour moi une saga d'un nouveau genre. Et c'est un énorme coup de cœur !

C.S Pacat, please, we need a happy ending

2 févr. 2016

"Roi de Pique" - Kat Spears





Chez Editions Nathan (2015)

Genre : Littérature adolescente, Romance

V.O. : Sway

Selon nous : A partir de 15 ans.

Résumé : "Dans un James Bond, Jesse serait James. Sauf qu’il a 17 ans et qu’il ne résout pas les problèmes du monde, seulement ceux de ses camarades et du personnel du lycée. Besoin d’alcool pour une soirée ? De faire virer un élève ? D’éloigner un beau-père trop collant ? Jesse peut tout arranger. Ses combines sont habiles et il a la manipulation facile. Mais lorsque Ken, quarterback populaire du lycée, lui demande de lui arranger un rendez-vous avec une dénommée Bridget, une faille apparaît dans sa machine bien huilée. Parce que Jesse tombe immédiatement amoureux de Bridget. Pour lui, « busines is business », et surtout, s’attacher c’est se fragiliser. Mais jusqu’où ira sa résistance aux sentiments ?"











MON AVIS

Anaëlle★★★★☆
J'ai acheté ce roman pour une raison totalement superficielle : j'ai été littéralement happée par la couverture. Là où beaucoup on vu une vraie tête à claque, moi j'ai adoré l'insolence du visage du garçon. (Même après maintes recherches je n'ai pas réussi à trouver de qui il s'agissait !) Le résumé ne me paraissait pas d'une originalité folle, et un même un peu cliché ( les prénoms Ken et Bridget n'aidant pas... ) mais je me suis dis que ça pouvait être une lecture légère et sympathique. 

Je dois avouer que j'ai été agréablement surprise. J'ai décidé dès la page 56 que j'aimais beaucoup Jessie, lorsqu'il déclare, à propos d'un vieil homme qu'il vient de rencontrer : "Je me suis mordu la lèvre pour m'empêcher d'éclater de rire, ou de l'injurier, ou les deux." Cette citation est très révélatrice à mes yeux, car elle montre à quel point Jessie peut être parfois tirailler entre ses émotions et sa raison, à quel point ses réactions peuvent être en contradiction avec ses pensées et ses envies. 

Au début, j'avais un peu peur de me retrouver face à un personnage principal un peu cliché, et pas très approfondi, du style "le bad boy qui s'adoucit quand il tombe amoureux", et j'ai été ravie de constater que ce n'était pas le cas. Le personnage de Jessie a une personnalité dont la complexité m'a plu. C'est un garçon qui ne perçoit les relations avec les autres que comme des relations de pouvoir, ou de buisiness : savoir qui a le dessus sur l'autre, savoir qui doit quoi à qui. Sa souffrance est évidente derrière les remparts d'humour et d'indifférence qu'il dresse entre lui et les autres. J'ai beaucoup aimé son humour, sa vulgarité, et son sarcasme, qui lui servent de carapace, et qui contrastent avec la sensibilité qu'il masque. J'ai aimé le voir en difficulté, le voir être tiraillé entre sa tête et ses émotions ! J'ai aussi aimé le fait que tomber amoureux ne le fasse pas devenir un "gentil garçon" et qu'il conserve son caractère. 

La fille dont Jessie tombe amoureux, Bridget, est un personnage féminin que j'ai plutôt apprécié. Elle n'est pas non plus très originale, mais elle a le mérite d'être douce, attachante, et d'avoir un certain répondant. On pourra également voir évoluer l'amitié entre Jessie et son frère Pete. 

De nombreux passages du roman sont très drôles, et j'ai parfois littéralement éclaté de rire (notamment parce que j'aime beaucoup l'humour noir). Des thèmes parfois très durs sont abordés, comme le handicap, l'alcoolisme, ou encore le suicide, mais ils sont toujours amenés avec délicatesse, sans jamais tomber dans le "pathos" et parfois même avec humour. 

J'ai un peu regretté que l'auteure n'ait pas approfondi davantage certains des personnages secondaires, comme Mr Dunkelman le grand-père râleur, ou bien la meilleure amie de Jessie, Joey. Heureusement, elle se rattrape un peu avec le personnage de Pete, qui apporte une autre profondeur à l'histoire, selon moi. 

En somme, c'était une lecture très agréable, qui m'a réellement surprise, car je n'en attendais pas tant. Le résumé ne rend pas tellement hommage à l'histoire qu'il présente ! 

1 févr. 2016

"La Rue était mon Lit" - Michel Baldy



Chez : City Editions (2014)

 Genre : Témoignage 
Selon nous : A partir de 14 ans.

 Résumé : "Un matin, la femme de Michel lui annonce que tout est fini entre eux. Michel prend alors son sac à dos, direction Paris. Sa première nuit, il la passe sur un tapis de feuilles, en bordure du périphérique. 
Commencent alors de longues journées d'errance, d'interminables nuits où il se cloître dans des endroits glauques, dans un monde d'alcool et de violence. Pour survivre, il apprend à marcher et à faire la manche, tête baissée.
Pendant huit ans, Michel affronte le regard des gens, sympathise avec d'autres qui voient en lui un homme au grand coeur toujours prêt à donner un coup de main. La vie est rude, sans pitié, et ses potes de rue décèdent les uns après les autres. Michel ne veut pas être le prochain. Son salut viendra enfin, au coeur de l'hiver glacial de 2012, d'un bel élan de générosité..."
                                                










MON AVIS : 

Amandine  ★★★★★

J’ai décidé de lire ce témoignage afin de me donner des pistes de réflexion dans le cadre de mon Mémoire professionnel. Mais également parce que je me considère comme engagée auprès des sans-abris.
De ce fait, pour moi, tous les témoignages de cet ordre sont importants.

Dès les premières lignes, Michel Baldy nous fait entrer dans sa vie. Il nous apparaît de suite comme un homme de caractère. J’avais à peine terminé la lecture du chapitre initial que je l’appréciais déjà !
Malgré les déboires, il tente de maintenir son activité professionnelle, en vain.
Autour de lui, tout s’écroule. Michel Baldy tombe alors dans l’engrenage de la misère.

Au fil des pages, les galères s’enchaînent et laissent à Michel à peine le temps de respirer, mais il tient le coup.
Le cauchemar commence lorsqu’il perd son appartement dans lequel il  vivait avec sa mère. Contraint et forcé, il se retrouve à la rue. Michel  insiste sur le fait qu’il n’était en rien responsable de sa situation.

J’ai été profondément touchée par la manière dont il raconte son mariage avec Françoise.
Lors de ma lecture, j’ai ressenti une certaine retenue ; Michel ne nous a sans doute pas tout dis concernant les horreurs qu’il a vécu !
Et malgré tout cela ; malgré la vie qui s’acharne sur lui, Michel reste humble. Je suis littéralement tombée sous le charme de cet homme. J’avais l’impression de le connaître depuis des années !
Il m’a fait penser à beaucoup de sans-abris que j’ai eu l’honneur de rencontrer.

A certains passages, j’ai eu envie de plonger dans le livre, de lui tendre la main, et de l’aider à se relever.
Aussi, j’admire particulièrement  l’amour qu’il voue à ses chiennes.
A travers les pensées de Michel, on en apprend beaucoup sur les sans-abris. On obtient alors quelques réponses à nos questions. Et, avec de simples mots, il nous pousse à la réflexion, à nous faire agir.

La Rue était mon Lit, est un témoignage que tout le monde devrait lire, afin d’ouvrir les yeux.
A l'heure d'auourd'hui, Michel Baldy, nous a quitté. J'espère que son témoignage restera dans les coeurs !

Michel Baldy s’en est sorti grâce à sa volonté incroyable et aux aides que les âmes bienveillantes ont su lui proposer. Mais qu’en est-il des autres sans-abris de France et du monde ?
En écrivant cet article, je souhaite rendre hommage à Michel Baldy et à tous ces hommes et femmes qui subissent les aléas de la vie et qui demeurent dans la rue.


Je lance un appel à vous, amis lecteurs, tournez-vous vers eux !